Handballeur dans les 50-60, Jean fit partie de cette belle et grande génération où la section Handball était une des meilleures équipes en France (Cf. § extrait du livre “le BEC 120 ans d’Histoire”.
A sa famille, à ses enfants, à ses proches nous présentons, ici , nos sincères condoléances.
Les membres du Bureau du BEC Anciens et Amis.
NDLR : À cette époque, années 50/53 il y avait aussi Pierre Mangou décédé en décembre. (cette information nous est parvenue avec retard et nous n’avons pu vous en informer plus tôt). Nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
§ – Extrait du livre le BEC 120 ans d’histoire :
LA SAISON 1947/1948 demeurera dans l’histoire du handball béciste une saison glorieuse, une grande saison ».
Ces années là le BEC est reconnu comme « l’une des meilleures équipes françaises », alors qu’il est finaliste de la Coupe de France Universitaire, qualifié pour les championnats de France 1948/49 grâce à « l’excellent état d’esprit et l’homogénéité des équipes ».
Seize matchs, seize victoires et surtout le BEC est vainqueur du SBUC, ironiquement appelé SBUsé. Ce club et même l’ASPOM ne discutent plus la suprématie du BEC. Les bécistes sont vaincus d’un point seulement en championnat de France Universitaire par Poitiers avec ses six internationaux. Ils furent plus efficaces en soirée avec « une victoire de la bonne humeur …et du gosier » ! A 2h du matin le chef de gare de Poitiers faisait l’annonce suivante : « Attention quai 3 voie 2, le train de Paris entre en gare… le BEC en voiture » !
Les « Réserves » sont championnes de Guyenne et individuellement, Bordes, Bouché, Planchet sont sélectionnés en équipe de France Universitaire et Marguery en équipe de France A.
La coupe de Guyenne « Mario Boillat » de Hand à 7 se mettait en place et après huit ans de travail la section Hand du BEC recensait son 100ème licencié !
Nelson Paillou se félicite de ce résultat et remercie les Présidents de Juglart, Mayer, Lajugie, Pautrizel, ainsi que M. Mario Boillat, M. Rousseau, M. et Mme Bouché, M. et Mme Palussière, des supporters ardents.
« J’espère que nos joueurs ne vous décevront pas » renchérit Nelson.
La saison 47/48 se terminait au stadium le 27 juin par un pique-nique inter-sections BB, R et HB. D’autres joueurs pouvaient s’inscrire à cette animation qui précédait les « Hypertrophées ».
Après une période sans distribution du journal, pour cause de financement, celui-ci réapparait en décembre 1950. Nous lisons que les résultats sont très encourageants et nous voyons apparaitre des équipes minimes et cadets qui jouent encore à 11 et aussi à 7. Toutes les équipes sont en tête de leur poule. HB 11 Le BEC se classe dans les huit meilleurs clubs français. Tofani, Sourbier, Donné, Sibout sont décorés de la médaille d’honneur du BEC.
En 1951/52, après leur victoire à Vernon (Normandie), les handballeurs sont en ¼ de finale du Championnat de France. Un déplacement épique ! Ils s’emparent aussi des titres en championnat de Guyenne à 11 et à 7. Jean Jourdian en est le capitaine entraîneur.
Tous les résultats sont excellents mais malgré tout, un titre inquiète le lecteur du journal de la saison 1952/53 : « Une menace de scission plane sur la section handball ! » Les termes sont lourds et l’auteur de ces mots demande une solution auprès des Amis et Anciens pour que cessent ces rumeurs. L’article est signé par le « Président de la section désemparé, NP ». Il s’agissait en fait de savoir qui de Lamoliatte ou de Sibout le junior, avait les plus beaux mollets (ou les moins ridicules comme vous l’entendrez !). L’histoire ne dit pas lequel des deux joueurs marquait le plus de buts !
Nous remarquerons de plus en plus sur les photos, un Nelson Paillou en tenue de ville et dès 1954 des nouveaux noms de joueurs vont apparaître et marquer l’histoire du BEC. HB 14,
Ils seront ½ finalistes du championnat de France à 11 et finalistes du championnat de France à 7.
Les années suivantes, le journal du BEC titrera « LE HANDBALL A L’HONNEUR ». Nous sommes en 1955/1956. Les Seniors sont à la suite, champions de France Honneur et champions de France Excellence alors que les Juniors sont champions de France UFOLEP.
N’oublions pas derrière ces champions, quatre équipes réserves dont la 4 ou « OCCU » est invaincue : « la tête » et « la volonté » suppléent parfois au shoot ironise Nelson !
L’année 1958 voit encore quelques bons résultats avec une finale perdue à 11 contre la « bête noire » Vernon à Orléans, une demi-finale Junior en championnat de France contre le Racing, une demie finale perdue 11 à 10 contre Strasbourg qui sera champion de France. Chez les Cadets apparaissent les noms de Mayer et Cazeneuve. Ce dernier quittera plus tard le BEC pour rejoindre La Police de Paris mais nous retrouverons Guy Mayer jusqu’à la finale du championnat de France NAT II en 1972… et même davantage !