NON,NON,NON,NON, LE BEC …

NON,NON,NON,NON, LE BEC …

NON,NON,NON,NON, LE BEC …quelques remarques sur l’entretien Mirassou-Birbis de Bordeaux-Gazette du 5 mai (Cf. ci-après).

COVID & SPORT AMATEUR – Bordeaux Gazette 5 mai 2021

Ce que je lis dans cet entretien est tout à l’honneur du Président en exercice du BEC et de son infatigable ´interviewer’, béciste historique. Mais la réalité révélée est une insulte à l’entendement.

Lire entre les lignes que la pérennité du Club sur ses terres natales au-dela du 31 décembre 2021 n’est pas encore assurée, relève du cauchemar et du scandale.

Depuis plus de 5 ans des négociations stériles entre l’Université et le Club n’aboutissent jamais. Il s’agit simplement de reconduire ce que je qualifierais de droit acquis s’agissant du Club d’Etudiants le plus ancien de France sur le territoire du campus universitaire qu’il contribue à animer en y développant tant bien que mal son ancrage sociétal.

Tout ce que l’on sait sur ces négociations du pot de terre contre le pot de fer institutionnel, c’est qu’il ne s’y passe rien à part la volonté unilatérale de contraindre le petit BEC à accepter de la grande Université la loi du plus fort résumée au principe de « l’utisateur-payeur » sur l’alleuh féodal naguère librement occupé par les damnés de la terre estudiantine béciste. Ne soyons pas naïfs, Rien ne se passera jusqu’au sinistre soir du 31 décembre à minuit lorsqu’on trouvera un poupon en celluloid emmailloté de rouge avec un bonnet du BEC déposé sur le parvis de la cathédrale Saint-André au coeur métropolitain de la Babylone Néo-aquitaine. Oui, de guerre lasse, les bécistes vaincus par la négociation de l’épuisement, se verront imposer un diktat administratif et juridique accompagné d’un nouveau statut de simple client payeur pour ce BEC à qui sont dues des années d’arriérés humains et sociaux inestimables…

Alors, il sera trop tard pour rappeler à cette mère nourissière au patronyme emprunté aux grands Penseurs et Savants Aquitains qu’elle a abandonné son enfant légitime sur l’autel de la bureaucratie et de l’amnésie historique.

Qu’avez vous fait dirons-nous en vain à son dernier Président Tunon de Lara, sinon déléguer du haut de votre chaire présidentielle à vos subalternes serviles la conduite de cette négociation du désastre ?

Qu’avez-vous fait, dirons-nous à ces ambassadeurs de la fondation de l’Université où siège ce Président, sinon faire l’aumône de quelques milliers d’Euros par le canal du Rotary aux étudiants nécessiteux précarisés par la pandémie?

Qu’avez-vous fait qui protège leur club, avant de le saigner à blanc en facturant l’occupation de ses infrastructures sportives et associatives ?

Rien!

La réforme de l’Université aurait dû et pu être une opération gagnante-gagnante (win win) car elle aurait pu s’épargner à peu de frais d’en exclure le BEC. Un nouveau logiciel (1) en serait né, profitable aux étudiants, aux jeunes sportifs comme à l’institution. Nous l’avons proposé (2) , vous l’avez ignoré, méprisé, voire rejeté.

Honte à toi, mère-nourissière indigne!!! »

Philippe Darmuzey

(1) “un nouveau logiciel pour le Bordeaux Etudiants Club– mettre à jour la mission sociétale du plus vieux club universitaire de France” , Philippe Darmuzey , LinkedIn, 9.04.2017.

(2) “le grand désarroi des clubs sportifs universitaires laissés au bord du chemin de la réforme universitaire ” In “Erasmus+ et l’échange des meilleures pratiques internationales dans le sport: le cas du rugby et des clubs universitaires français” Philippe Darmuzey , les Cahiers de l’Université Sportive d’Eté n*32, 2020.