Chronique d’une insouciante tragédie landaise
Héros grecs et tragédie
J’ai deux héros. L’un et l’autre ont enchanté ma jeunesse adolescente et étudiante. L’un et l’autre sont à jamais dans mon musée imaginaire de l’idéal humain. Je n’ai jamais rencontré l’un et puis, un jour, J’ai croisé l’autre. Bala et moi, loin de Mandela. Je suis MadiBala!1 ; comme dans le slogan tragique du 11 Janvier 2015!2
Tragédie, justement, pour mes héros grecs. L’un, héros de la grande tragédie universelle de la discrimination raciale, de la privation de liberté, du pardon et de la rédemption; l’autre, héros de Cervantès et de la tragédie dacquoise, sorti aussi grandi de la défaite que de l’ascension et du déclin de sa ville de rugby et de cure.
Pourtant, il ne l’a jamais abandonnée, Bala, son insouciante cité de la fête, des cures et des traditions bourgeoises. Bala, un héros de cape et d’épée, de botte et de vista, de larmes et de olé, de culture, de télé.