Il est difficile même en cette circonstance de ne pas être rattrapé par le sourire éclatant qu’il savait ménager à ceux qui partageaient avec lui quelque connivence sur la manière de concevoir la vie.
Jean Grenet fut maire de Bayonne de 1995 à 2014 à la suite de son père Henri Grenet qui imposa son talent et sa forte autorité sur la ville de Bayonne et le département des Pyrénées Atlantique.
Il était lui aussi béciste et quiconque aura parcouru l’Histoire du Bec et le chapitre réservé au cyclisme, s’apercevra qu’il fut plusieurs fois champion de france universitaire dans cette discipline.
Trente-trois ans de maire d’Henri ajoutés aux dix-neuf de Jean font une belle part à la présence du Bec, surtout si l’on ajoute, l’éminente présence de Maurice Touraton, fidèle béciste et premier adjoint du très exigeant Henri .
Jean fut lui aussi un fidèle. il s’acquittait régulièrement de sa cotisation d’Ancien ,mais savait aussi grandement nous favoriser l’organisation de nos Assemblées générales dans le cadre du club House de l’Aviron Bayonnais dont il fut président 14 années durant, le très regretté Roger Etcheto étant l’Éducateur-entraîneur de cette “Belle Époque”. Tous deux beaux- frères étaient mariés à deux filles de Jean Dauger.
Il me faut ajouter ici l’appui considérable qu’il me prodigua, lorsque l’Union Nationale des Clubs Universitaires me confia l’organisation de l’Université d’Eté à Bayonne. Il était très attaché à l’éthique universitaire. Joueur de rugby sans prétention, il participait aux joutes des équipes dites inférieures .Je me souviens de sa joie lorsque anciens joueurs mêlés à ceux du moment pratiquaient des matchs intitulés de” bienfaisance” où chacun effectuait son numéro pas toujours à bon escient .
Lors d’un ces matchs, menés de vingt-cinq points à la mi-temps puis en ayant marqué trente sans en concéder un, je l’entends encore rayonnant raconter ce fait d’armes avec sa faconde de gascon bayonnais.
” Respectez votre corps ” C’est ainsi qu’il m’interpellait lors de nos rencontres car c’est ainsi, paraît-il, que je fustigeais les rugbymen bécistes lorsqu’il me semblait que les libations répétées, allaient à l’encontre de leur bonne santé.
Jean ! Très affectueusement, nous respectons ton souvenir et regrettons que ce soit lui qui nous oblige.
Michel Lenguin
Jean était fidèle aux anciens du Bec,comme il l’était aux anciens de l’Aviron Bayonnais.Il était le président du club,lorsque je pratiquais à Bayonne.Ses causeries d’avant match avaient le don de galvaniser les troupes et de créer les conditions émotionnelles qui faisaient que tous,nous étions transcendés par son discours.Jean était très proche de ses joueurs et jusqu’il y a peu de temps encore,il adressait à chacun d’entre nous le bon mot,qui laissait penser que les moments vécus autour du rugby avaient créé entre nous une inoxydable complicité.Bayonne,l’Aviron,le ciel et le blanc étaient chevillés à son corps et surtout à son coeur.Merci,président. JL Pontacq
je garde de JEAN un souvenir ému et rempli de nostalgie; Il fut notre coéquipier de la II ou de la III; un excellent souvenir aussi de ses campagnes électorales au Café Français, en faveur de LECANUET, mais aussi des retours vers Bayonne dans sa voiture, en compagnie de Roger Etcheto. Il adorait conduire vite !