“Mettre à jour la mission sociétale du plus vieux club sportif universitaire de France”
Résumé de l’article
Cet article est un plaidoyer documenté contre la résignation. Sa longueur dissuadera les lecteurs sceptiques et les tenants de l’immobilisme. Mais elle ouvrira des pistes concrètes aux partenaires et aux défenseurs engagés de la cause des clubs sportifs universitaires.
Une version complète de l’article est postée sur le site web Noosphère.club – Pour le visualiser au format .pdf, merci de cliquer ICI
L’auteur milite pour une mise à jour de la mission (“logiciel”) du BEC dans son nouvel environnement sociétal et propose une méthode indépendante pour y parvenir à l’occasion du 120ème anniversaire du club en 2017.
Il propose pour le club une réflexion opérationnelle issue de nombreux mois de discussion entre anciens sportifs universitaires convaincus qu’il n’y a pas de fatalité du déclin de nos clubs si nous acceptons la remise en question de leur mission au coeur de la cité; si nous cherchons ailleurs les meilleures pratiques innovantes.
L’article ouvre des pistes concrètes de coopération face au processus de transformation en profondeur de notre société et de réforme de l’Université. Le BEC, sans renier ses valeurs, peut se ménager une niche d’excellence dans le nouvel environnement urbain, économique et universitaire régional et trouver des partenaires.
Le BEC est en mesure d’établir une Plateforme européenne de coopération entre Clubs sportifs universitaires des grandes villes jumelées à Bordeaux ; il peut développer avec eux un partenariat collaboratif éligible aux ressources du volet sportif d’Erasmus + en 2018 ; il peut devenir acteur du développement régional, incubateur d’innovation, animateur d’activité sportive universitaire et chercheur de bonnes pratiques et de partenaires. Le club, en partenariat, peut être au cœur de l’université, le catalyseur-animateur d’un projet d’Institut Régional du Sport & de la Santé et son pôle de recherche, d’expérimentation, d’innovation et d’emplois au service du bassin économique de la nouvelle Aquitaine.
Dans la perspective d’un nouveau “logiciel” et l’offre de partenariats concrets gagnant-gagnants, le club et son Président sont exhortés à reprendre l’initiative du dialogue en frappant à la porte de nos grands alliés institutionnels, politiques et civils.
C’est auprès d’eux, et non de l’administration du sport universitaire, que le Président du BEC Omnisports trouvera l’écoute, l’énergie et le courage propices au développement d’une mission rénovée du BEC. Une nécessaire mise à jour éclairée par 120 ans d’histoire.
Philippe Darmuzey – Ancien joueur de rugby du BEC et ancien étudiant en Droit à l’Université de Bordeaux