Aujourd’hui le BEC est en deuil et notre maillot rouge ne réussira pas à éponger toutes nos larmes. François est parti ce mardi 15 décembre et nous laisse désemparés.
Grand voyageur dans l’espace et le temps, Il a rejoint ces étoiles et ces planètes qui le fascinaient tant.
Bien sûr, nous reviendrons plus en détail sur son immense parcours BECISTE ; mais là ; il nous faut prendre du recul pour trouver les mots, rassembler tous nos souvenirs et avoir la force d’écrire.
A Gisèle, à Delphine, à Benoit et à leurs enfants, ainsi qu’à sa famille ; toute notre tendresse, notre amitié et notre fraternité. Sincères Condoléances.
A toi François : –
- Salut Grand Frère ! Nous t’aimons et t’aimerons toujours.
Les membres de l’Association des Anciens et Amis du BEC
PS : – Compte tenu du contexte sanitaire que vous savez et des mesures à appliquer, les obsèques de François se feront dans la plus stricte intimité.
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Quelques photos souvenirs ….
Années 1974-1975- Equipe 1 à Suzon – François 3ème ligne – accroupi 1er à droite/photo
Avril 1983 – Pays de Galles – Avec les Cadets dans les « Black Mountains » ou « Twyn Llech » en gallois,-François le « Coach » 1er debout à gauche/photo
Dans les années 1984-1985 – Les Cadets sont passés en Juniors et sont « encadrés » par Alain ARBOUET et Jean-Ber SAINT PIC
François TAUZIN et Jacques COUGOUILLE sont et seront toujours avec les Cadets… (1980-1997)
Tous ces jeunes de l’époque ainsi que les quatre « vieux éducateurs » ne se sont jamais quittés et l’esprit de François sera toujours profondément en eux…..
Ça c’est le BEC Rugby !
De nombreux témoignages d’amitiés ont été postés : – Voir ci-dessous.
François,
Lors de la remontée en nationale 2 contre Saint Gaudens, avec l équipe Beciste championne de France « honneur » deux ans plus tôt, sous les ordres de Xavier Grazide et d Eric Lanau, et alors que nos avants nous portaient vers la victoire il s est passé une chose….
Un renversement d’attaque ou Pascal Dorkel, Patxi Lenguin, Peio Bonnafous et moi même avons touché le ballon pour envoyer Pierre dans l en but….
Tous de l école de rugby, tous tes cadets, tous passés dans tes mains, celles de Jacques, Jean Ber, Serges, Alain et Mimouns !
Cela pourrait sembler être une anecdote… ce fut un accomplissement !
Accomplissement sportif pour nous, accomplissement de vos années d engagements ! Le résultat était là et tu y assistais avec nos éducateurs !
Merci pour tout ….on garde cela au cœur !
Jean Lenguin
Comme de nombreux joueurs de toutes générations je garderai le souvenir de François toujours présent à Rocqencourt comme à Moriston, pour des phases finales comme pour d’obscurs matchs de brassage à Pessac alouette, sous la pluie comme sous la canicule. Il était toujours là avec sa bienveillance, son attention à chacun et sa bonne humeur et en ça il était le BEC.
Adieu François
C’est avec grande tristesse que j’apprend, François que tu nous as quitté.
Ces deux années en cadet en 1981-82 et 82-83 m’ont laissé de bon souvenir. Je ne faisais pas du voyage au Pays de Galles mais je pense que tu avais dû partager avec mes anciens partenaires de jeu de bons moments. La photo à Suzon me rappelle l’ambiance des matchs du dimanche après-midi mais aussi l’amitié particulière que je portais à Christian présent derrière toi sur la photo.
Je m’associe à tous les Bécistes rugbyman en particulier Michel LENGUIN, mon père, Patrick MAURER pour exprimer mes sincères condoléances à son épouse et à ses enfants.
Lionel MANDARD
C’est avec une grande tristesse que j’ai reçu cette détestable information.
Je suis extrêmement peiné pour l’homme qui vient de nous quitter, pour ces proches assurément dévastés mais également pour chacun d’entre nous. Ce départ vient un peu plus détricoter ce magnifique maillage qui nous rassemble, de loin comme de près, d’hier, d’aujourd’hui mais encore et toujours. Avec nos qualités, nos défauts, notre pudeur, nos grandes gueules, nos exhibitions, nos rires … avec ces « tout ça » , nous étions tous.
Aujourd’hui, il manque un verre à table.
Bien amical respect
Gilles ESTAY
J’ai connu François alors que le club était dans une situation très délicate. J’ai pu apprécier dans ces circonstances difficiles combien il était attaché au BEC. Cela s’est confirmé par son travail extraordinaire lors de l’édition du livre de la commémoration des 120 ans du club. J’ai pris beaucoup de plaisir à collaborer avec François.
Aujourd’hui, je partage votre peine.
Lionel.
François, à toi l’ami, à toi le frère…
La grande famille du BEC a ceci de particulier qu’elle te marque au cœur à jamais. Les hasards de la vie ont fait que j’ai quitté cette belle famille en 1976, après les belles et éternelles rencontres de ma jeunesse béciste et pour vivre ma vie émancipée. J’étais devenu adulte grâce à elle, mais je ne l’avais perdue que de vue, si j’en juge par la tristesse qui m’envahit en t’écrivant ces lignes, François.
Tu vois, je me souviens de notre première rencontre… inoubliable !… Béjote rentre au vestiaire en ta compagnie et nous présente : François Tauzin, jeune ingénieur venant de terminer sa campagne au Lille Université Club, frère du BEC donc… Après l’entrainement Béjote vient nous voir en catimini et nous dit : « il y a un problème les gars avec le nouveau, regardez, j’ai reçu une lettre d’un dirigeant du LUC qui nous explique que François Tauzin s’est barré de Lille en emportant la caisse du club et la femme du président » Wouah !!! Rien que ça ! Nous avons gardé la distance quelques jours le temps de se rendre compte de la vaste blague montée par le LUC…
Les troisièmes mi-temps et les matchs gagnés ou perdus qui ont suivi ont fait le reste… En chantant, souvent beurrés : « Au 31 du mois d’Août… ». Que cette frégate ne te mène point en Angleterre mais au Paradis du BEC. En attendant je me retrouve aujourd‘hui comme nous tous, tristes, inutiles, désemparés seuls sans toi. Mais par la force de l’esprit, de la pensée, et de l’amitié tu seras toujours parmi nous.
François, repose en paix et veille bien sur nous.
Adieu L’Ami.
Pierre salles
Avec le départ de François TAUZIN, nous perdons un ami, mais aussi un épicurien.
François aimait la vie au delà de tout, ne laissant jamais passer une occasion de vivre un bon moment. Cela n’était d’ailleurs pas incompatible avec le sérieux qui l’animait dans le travail marqué d’une carrière exemplaire à l’Aéro-Spatiale.
Chaque fois qu’on le sollicitait pour s’occuper d’un “jeune”, sa première question était : est-il sérieux ? Oui, il était comme cela François, direct et évitant toute confusion. Après examen, il s’engageait et recommandait la candidature si cela s’imposait. Beaucoup s’en souviennent j’espère.
Tu as bien fait de profiter de la vie François et de partager avec tes amis tous ces instants festifs.
Des fêtes dans notre grande famille du BEC, aux voyages autour du monde dont le dernier pour la coupe du Monde en Nouvelle Zélande en 2011, que de souvenirs nous garderons en mémoire de toi. Nous ne t’oublierons pas.
Adieu François.
Pilou MAURER
Nous avons tous été abasourdis quand nous appris le décès de François.
Nous, les cadets du Bec des années 81/82 avons eu la chance d être entraînés par le duo qu il constituait avec Jacques.
Au-delà du rugby et du jeu, il a toujours eu l ambition de construire un groupe avec un esprit fraternel solidaire responsable et joyeux. Il a su nous faire partager ces valeurs avec l autorité bienveillante et tranquille qui le caractérisait. Nous lui devons tous un peu de ce que nous sommes devenus depuis ces années. Les messages que nous avons échangés depuis mercredi nous ont ramené à cette époque joyeuse où il nous accompagnait sur le bord de la touche le dimanche matin avec sa pipe et son regard protecteur. Ils ont ranimé la mémoire des ces moments heureux où nous passions avec insouciance dans le monde des grands.
François, qui se sera battu jusqu’au bout, restera dans nos cœurs et nous partageons aujourd’hui un peu de la peine de Gisèle et de toute sa famille.
François, Bernard, Thierry, Nicolas, Christophe, Jean-Pierre, Alain, Hervé, Jean-Michel, Franck et tous les autres cadets de 81/82
C est avec une très grande tristesse que j apprend dans le journal Sud Ouest la disparition de François Lors des multiples rencontres entre les Anciens du BEC , et les Papous de Mont de Marsan , un fort lien d amitié s était créé, et lors de ses visites chez ses amis, Marcel et Geneviève Darrieussecq , il avait la gentillesse, ( et la politesse !! ) dirais je de porter le tee-shirt des PAPOUS que je lui avait offert !! en gage d amitié. !!! ;
A toute sa famille, à vous ses amis , je vous adresse toute ma sympathie dans cette douloureuse circonstance.
pour l Asso des PAPOUS de Mont de MARSAN J.C. PRIAM
Je n’ai pas pu venir à Lacanau-ville pour l’enterrement de mon frère François, compte tenu de la situation sanitaire. C’est bien sûr une décision difficile à assumer pour moi.
Je ne l’ai donc pas revu depuis 2017 et cela me peine. Mais j’aurais l’occasion de le revoir plus tard comme le veut la tradition, au Valhalla à la faveur d’un banquet posthume qui regroupera à la faveur d’une troisième mi-temps les anciens rugbymans bordelais disparus.
Question rugby, Je me rappelle que bien avant le BEC, nous avions été François et moi, -après une initiation au rugby à Bagnères-de-Bigorre lors de vacances en France pendant notre séjour familial au Maroc-, champion départemental, puis régional de rugby avec l’équipe des Sables d’Olonne, dont il était le capitaine, très fédérateur et respecté par tous, dont moi qui était deuxième ligne dans cette équipe (1962/1964).
Nous avions malheureusement été éliminé en ½ finale du championnat de France cadet, coupe « Frantz Reichel » par l’équipe de La Rochelle, à la faveur d’un drop à l’avant-dernière minute du match que nous menions ; drop réalisé par l’ouvreur de La Rochelle qui plus tard sera international français (Elissade père) et dont le fils sera aussi plus tard international français (1/2 de mêlée) puis entraineur dans l’équipe actuelle de Toulouse.
Il me revient aussi à l’esprit un match qualificatif de rugby fantastique que nous avions gagné 9 à 3 contre l’équipe de Trignac (les champions du coin), et dont François était sorti héroïque mais gravement blessé après un KO de 15 minutes. Il y a eu aussi des matchs mémorables de rugby joués ensemble à Marseille avec l’équipe du SMUC (1964/65), dont des bien rudes contre l’équipe de Bédarrides et aussi la réserve de Toulon, où jouait à l’époque André Hérerro. Cela avait été une sérieuse explication entre lui et François.
Voilà je penserai toujours à mon frère ainé François, qui a su allier une brillante réussite professionnelle et sportive.
Son frère Pierre
Cher François,
Comme de vrais amis, nous n’avions pas besoin de parler de notre amitié. Celle-ci s’est construite dans le « faire », plutôt que dans le « dire ». « Du fort, du solide, de l’indéfectible ».
Alors François, nous allons faire simple et court. Juste un Clin d’oeil !
1982 – Roquefort des Corbières au mois d’août ! – Un soleil en fusion et une Tramontane à vous décrocher la tête.
Sur les pas de « Bélibaste », un de ces derniers « Parfaits » jugés comme hérétiques et brulés vifs au « Champ des Crémats » à Montségur, nous marchions vaillamment sur les rudes sentiers escarpés du pays Cathare.
Dans ces ascensions aux parfums de garrigue ; – Gisèle, Benoit, Delphine et Louis nous suivaient en chantant.
– Marchons ! – Marchons ! – Marchons encore !
Geneviève, ta maman, nous donnait le tempo et faisait le guide culturel dans ce pays chargé d’Histoire.
Du haut de Quéribus et de Perpertus ; d’où l’on domine la pleine qui nous sépare des Pyrénées Orientales, nous découvrons alors un paysage somptueux.
Grandiose ! Fabuleux !
« Souffle coupé, comme si l’on prenait un méga deuxième ligne dans le « buffet »… ». Nous restons là ; Plantés.
Le soir ; éreintés mais comblés par tant de beauté, nous voilà de retour au village. Votre grande maison de famille est fraiche et accueillante ; un fabuleux diner nous attend.
Toi ! Aux manettes devant l’immense cheminé, dans ton tablier de « Maître Braiseur », tu nous fais déjà saliver sur les rognons de sangliers…
Plus tard, dans la soirée, c’est à Geneviève de jouer…. Elle nous sort de derrière les fagots, un fameux plateau à « liqueurs tournantes ». On se croirait au Casino.
Et bien ; ce soir-là, nous avons tous gagné ! – Cuits et Fusionnés dans l’amitié.
Tu vois François !
– Ce parcours commun de plus de cinquante ans, on ne peut le synthétiser. Tant d’histoires, tant d’anecdotes, tant de joies et de bonheurs, tant de fractures aussi… Dès demain, avec nos amis Bécistes (tes anciens « cadets) nous nous mettrons au travail et nous écrirons cette trajectoire spatiale.
Nous savons que tu seras là pour nous aider.
Salut Grand ! A bientôt mon frère.
François,
Ca fait un an que tu es parti pour ce très long voyage inter planétaire. Pour nous, tu n’es pas perdu dans un mystérieux trou noir mais tu dois te promener dans cet espace/temps complexe que ne comprennent que les spécialistes ou les experts de physique quantique dont tu fais partie. Tu reviendras pour m’en expliquer les concepts de base car là j’avoue que personnellement je suis un peu largué.
Pour toi, le soir de Noël, je chanterai le 31 du mois d’août et viendrai te rejoindre ainsi.
Salut Capt’n de mon Capt’n.
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Ton vieux frère Jacques.
Sa soeur Micheline TAUZIN vient de rejoindre François le 12-xii-2022 .
Elle est partie à Phnomg-Penh au Cambodge, où elle vivait heureuse depuis de longues années.
Je découvre seulement aujourd’hui la disparition de François qui fut très proche de JP Vidal et de moi lors de son passage à Paris avant Lille.
Avec Gisèle ils ont laissé un souvenir d’authenticité y et de fraîcheur. d’esprit très attachant, Je serais heureux de revoir Gisèle avec Jimie ma femme pour évoquer François au grand cœur…RIP.