En ce week-end du 19 et 20 mars, un meeting national de plongeon a eu lieu à la piscine judaïque de Bordeaux. © Crédit photo : F. B.
Par Fanny Baye
Publié le 21/03/2022 à 10h18
Mis à jour le 21/03/2022 à 20h00
Le plongeon était à l’honneur à la piscine judaïque à Bordeaux ces 19 et 20 mars. Un meeting national de plongeon y était organisé par la Fédération française de natation (FFN) et le Bordeaux Étudiants Club (BEC) pour mettre en avant la discipline
L’air lourd et chloré de la piscine judaïque n’a pas dissuadé les spectateurs venus assister au meeting de plongeon de Bordeaux ce week-end. Un concours national qui servait aussi de qualificatifs pour les championnats de France. « Samedi, les tribunes étaient pleines », explique Marine Ibersiene, membre du comité d’organisation. Licenciée au Bordeaux Etudiants Club (BEC), elle se ravit de la tenue de l’événement : « Je pense que ça a bien fonctionné. »
Ce dimanche 20 mars, après les plus jeunes, les femmes ont sauté du haut de trois mètres, et les hommes d’un mètre. Fabien Fernandez, membre du comité d’organisation et référent du BEC, résume en quelques chiffres le succès du week-end : une quarantaine de sportifs venus concourir, de cinq clubs français différents, pour un totale de 500 plongeons sur les deux jours. L’enceinte de la piscine, revêtue de moquette pour l’occasion, accueillait le public gratuitement.
Au total sur le week-end, 500 plongeons de femmes, hommes et enfants venus concourir. F. B.
Inviter le public à sauter
« On voulait ouvrir au public pour promouvoir la section. On est passé de six plongeurs il y a quelques années à 23 aujourd’hui », commente Marine Ibersiene. Le but de la démarche est de mieux faire connaître cette discipline en expansion. « C’était aussi une manière de montrer qu’on a de la place pour tout le monde. » Petits et grands, comme en témoigne le doyen du club et de la compétition âgé de 65 ans.
Un objectif double donc, puisque le concours visait aussi à inciter les spectateurs à venir s’essayer au plongeon. Thierry, assis sur la dernière rangée de gradins, est présent pour accompagner sa belle-fille, une ancienne plongeuse. Originaire de Nouvelle-Calédonie, il précise suivre habituellement cette discipline sur les écrans, ou alors la pratiquer entre amis officieusement au bord des rivières. « C’est la première fois que je vois un concours en vrai. C’est convivial et chaleureux. » Le discours de Marine Ibersiene va en ce sens : « Le plongeon est un sport qui plaît et qui fait du spectacle. »
Chez les jeunes, l’Olympic Nice Natation et le Lyon Plongeon Club ont raflé la plupart des titres, tandis que le BEC l’a emporté côté adultes.