Debout de gauche à droite Sirat-Mothe-Tournoux-Bassenave-Peyré-Brouzeng-Laboille-Maurer. Accroupis de gauche à droite Mandard-Jouaret-Tible-Liet-Vidal-Dousse-Theodoly J.
Hommages :
Hommage de Philippe Darmuzey
Jean Peyré, ce fut à la fois une fondation et un fondement aussi durable et indestructible que moral du BEC. Michel Lenguin, seul, peut capturer l’immensité béciste de ce grand Monsieur. Quand je suis arrivé au BEC à la fin des années 60, son aura indescriptible rayonnait sur toute une génération. Il faisait sentir aux jeunes pousses de ma génération soixante-huitarde qu’il les prenait sans discours sous son aile protectrice. J’ai gardé de lui l’image de la loyauté, la solidité et la rectitude y compris en mêlée fermée. Pensionnaire d’élite de la ‘grande volière’, Castéja fut grâce à lui (et autres Claroux ou Deluga) une accueillante auberge de jeunesse pour tout béciste frisant la délinquance nocturne. Je n’ai qu’un regret, au-delà de la tristesse, celui de ne pas l’avoir davantage côtoyé au temps de sa gloire béciste, de la force de son âge et de l’acier trempé de son caractère.
‘L’esprit des stades’ joliment capturé par Yves Harté, notamment celui du stadium universitaire, garde le souvenir et l’image du sillon profond que ce pilier de mêlée de légende a laissé dans le terroir Béciste.
Philippe Darmuzey
debout de gauche à droite, Nelson Suq-Lauquet-Duthoit-Gaubin-Mothe-Deluga-Brouzeng-Peyre-Cole-Tarraube. Accroupis : Berthe-Dousse-Liet-Theodoly-Lenguin-Etchandy- Mandard.
Hommage de Michel Lenguin…
FRERE JEAN !! Un après-midi ensoleillé d’automne tu arrivas “,bardé” de la rude éducation d’un père agriculteur, perpétuée par celle intransigeante du collège “privé” de Mauléon. Tu es tombé, ébahi dans cet essaim béciste bourdonnant où chacun affute son esprit, parfois plus soucieux de compétition narcissique que de réussite commune. .Quelques vieux caciques excellaient dans cet exercice et les tous nouveaux devaient pour s’affirmer, s’affranchir de cette tutelle.
A ta manière tu l’auras rapidement écartée: Le premier dimanche en terre adverse le public t’identifia comme l’ennemi numéro 1 : Omniprésent, et d’une virilité dont jusque-là, le BEC n’avait pas la réputation.
Affaire conclue ! Sanglé dans notre maillot rouge, ton exceptionnel corps d’athlète, dopé par un régime d’ascète et un mental à toute épreuve participa à trois montées successives puis à ” l’épopée” d’une équipe qui s’imposait à peu près partout : – Saint jean de Luz, Hendaye ,…etc.
Fait rarissime pour un béciste, Dans un contexte rugbystique noyauté par les pardessus locaux, on t’aura confié le capitanat de la Côte d’Argent.
Cet engagement sur le terrain, cette vitalité, tu l’as recyclé à l’invitation pressante de Jacques Latrille et Didou Pène qui nous avaient confié les clefs des” Anciens et Amis” Dix années durant, nous avons étroitement, fraternellement communié pour la conduite de projets ambitieux.
Commissaire aux Renseignements Généraux de Mont de Marsan tu seras la plaque tournante de notre entreprise. Le succès de la collecte de fonds pour l’improbable réalisation du club House nous te le devons. Comment ne pas rappeler ton efficacité concernant l’énorme chantier du CENTENAIRE du BEC chez les Anciens où ton implication absolue t’empêchera de jouir de la fête. Ta présence me réconfortait lors de notre volonté d’animer la ville de Bordeaux et de réaliser des manifestations d’envergure.
La minutie de ton administration, irritait parfois les nostalgiques de la “Belle époque”, celle de l’à-peu-près.
Ce sont les règles d’une vie associative que tu auras su fait respecter lors de ta trentaine d’années en responsabilité
Dans ta dernière épreuve, particulièrement douloureuse, ceux qui en d’autres temps ont humé avec toi le camphre des mêmes vestiaires ; – Michel Mandard, Pilou Maurer, Loulou Darrieulat, PP.Prévôt, t’ont par leur présence nous l’espérons,, rassuré que cela en valait la peine .
Les derniers rendez-vous seront ceux de ce Jeudi 15 avril 9h30 à l’église Sainte Clotilde du Bouscat , puis lors de l’inhumation à Abitain, le même jour dans son village natal d’Abitain à 15 heures.
Tout simplement pour lui dire Merci !
… et ne pas désespérer Rocquencourt .
Michel Lenguin
La qualité et la justesse de ces deux hommages n’autorisent pas d’ajouter des lignes supplémentaires sur la personnalité de jean peyré et sa vie au sein du BEC et Anciens de ce club. J’ ajouterai seulement que ce que nous avons connu ensemble pendant cette époque sportive et estudiantine a continué jusqu’à son départ le jeudi 8 Avril, par une solidarité face à ses problèmes de santé et une très grande amitié.
Au revoir Jean
Michel
A tous les Bécistes et parents de Jean PEYRE, j’adresse mes condoléances très émues, les assurant de toute ma compassion et de mes pieuses pensés. Je conserverai dans ma mémoire les très bons moments passés avec Jean, que ce soit pendant nos études universitaires ou plus tard la vie civile,dans les Landes et la Cote BASQUE. Jean fut un ami adorable et toujours très dévoué ainsi que disponible. Ph BOMPOINT 13 Allée Sapiéha, 64200 BIARRITZ.
Très émue de lire vos commentaires et souvenirs de mon père, je ne manquerai pas de vous répondre personnellement.
Le BEC fut sa première famille, il en était très fier, très attaché et s’étonnait, se désespérait de mon ignorance rugbystique!!!!
Ses amis l’ont accompagné jusqu’au bout, se relayant admirablement, souffrant avec lui.
Je ne l’oublierai jamais.
Papa était un pilier, un roc, toujours optimiste, détestant les mensonges.
Merci à vous, ses amis de toujours, une Amitié qui ne s’éteint pas.
Recevez, chers tous, ma profonde gratitude,
Isabelle PEYRE,
fille aînée de FRERE Jean.
Adieu Jean, je me souviendrai toujours de ta bonne humeur, ton optimisme et de tes taquineries consistant à simuler des personnages au téléphone. De mes premiers souvenirs au bar du sous sol de la rue de Cursol aux dernières années que tu as passé au Bouscat, tu es resté fidèle à ton image.
Lionel MANDARD
Sur le terrain il était parfois rude mais dans la vie d’une extrême gentillesse toujours prêt à rendre service .
Profonde tristesse .
Pierre Callède
Quelle triste période, après Bernard Destandau, Jean Peyré. Effectivement, rien à rajouter aux hommages déjà exprimés sinon redire que l’un et l’autre ont été des phares dans notre jeunesse mais aussi, après ,par leur générosité, leur dévouement, leur attention aux autres.
Merci à eux et condoléances attristées à leurs familles.
Pour toi Jean et pour nos amis disparus, trop nombreux, ces derniers mois., ces derniers vers d’un poème d’Albert Samain.:
« Et, fils pâle d’un âge, où la force succombe,
Je sens en moi devant la farouche hécatombe
Ressusciter l’orgueil brutal des anciens jours. »
Adieu, frère Jean. Ton explosivité, ta rugosité sur les terrains, cachaient mal, souvent, ta fragilité intérieure…et c’est sans doute pour ça qu’on t’aimait tant…. Tu restes bien présent dans la grande légende du BEC.
Jean-Marie Tanguy
Après Bernard Destandau, c’est le tour de Jean Peyré . Quelle tristesse pour nous tous .
Frère Jean, un monument de gentillesse, de solidité, d’honnêteté. Un homme ,et un béciste qui nous a marqués pour la vie.
Nos prières l’accompagnent.
Très émue de lire vos souvenirs et témoignages sur mon père, je ne manquerai pas de vous répondre à tous personnellement.
Le BEC, c’est simple, papa en parlait tout le temps!! il se désespérait de mon ignorance rugbystique et c’était du sérieux!!
Les amis c’est pour la vie car c’était vous.
A vous qui l’avez accompagné jusqu’au 9 avril, en téléphonant, en venant à tour de rôle grâce à l’organisation de Michel, je vous dis ma profonde gratitude et mon affection.
Papa était un pilier, un roc, avec des racines bécistes identiques à celle d’un chêne.
Je vous renouvelle ma gratitude, vos témoignages allègent un peu mon chagrin.
A très vite, Sursum corda me disait-il !!
Isabelle PEYRE,
fille aînée de Jean.
Jean faisait déjà partie des anciens quand j’ai intégré les juniors;je garderai le souvenir d’un homme particulièrement gentil ,rugueux sur le terrain, toujours prêt à rendre service comme ce fut souvent le cas pour renforcer l’équipe de la fac de droit..
Merci Jean
APRES MON FRERE FRANCOIS VOILA LE TOUR DE MON FRERE JEAN C’EST TROP DUR
JE NE TROUVE PAS LES MOTS JE SUIS TROP TRISTE
Jean, Dans la peine, notre coeur reste chaud au souvenir des vertus de puissance physique et de cordialité amicale si incroyablement mariées en toi. Etais-tu béni des dieux? Sans doute, mais assurément, nous, nous le sommes – de t’avoir connu.
Je n’ai jamais porté le maillot rouge, encore moins dans les années 50, et pourtant Peyré m’était devenu familier tellement mon frère (parti le 15 Avril 2004) aimait nous faire partager les souvenirs de ces années de franche camaraderie Béciste. Qu’ils se retrouvent avec le Barde Suq et tous les anciens disparus et qu’ils nous permettent de perpétuer cette capacité de partage qui était la leur.
Je partage votre peine
Salut Jean, je t’ai connu au BEC et ne t’ai jamais quitté depuis mon arrivée au PUC: nous nous sommes rencontrés, nous nous sommes parlé, nous avons rigolé comme d’habitude et par la pensée, nous ne nous sommes jamais oublié, j’en suis sûr.
J’ai gardé, entre autres, le merveilleux souvenir des déjeuners du moi d’août à Abitain où tes parents, de si belles personnes, nous recevaient de l’apéritif à midi à la fin d’un somptueux déjeuner vers…(?)
Jean, tu resteras pour nous, les petits des années 60, le grand frère qui nous surveillait avec une chaleur humaine que nous garderons au fond du cœur… jusqu’à nos retrouvailles au paradis du BEC!
Salut Jean, porte-toi bien là haut.
Chère Isabelle, je suis de tout cœur auprès de vous et des vôtres, je vous embrasse.
Jean Peyré participe de notre histoire familiale ,comme le montre les photos ,il était à côté de Paul sur le terrain . Fidèle dans son engagement béciste ,nous sommes restés proches et heureux de nous retrouver .. Je redirai aussi que mon père,André Lavie repensait souvent à ce recrutement providentiel, aux pied des Pyrénées ,d’un jeune puis d’une fratrie qui par leur solidité et leur abnégation permettaient aux plus fragiles de s’exprimer totalement .face à des joueurs rugueux !!!
Jean,lui aussi est parti et notre tristesse est grande !!!Une page encore se referme!!!
Que sa famille et que les amis bécistes sachent que le souvenir reste vif !!!
Pour Jean qui a disparu, je présente toutes mes condoléances a sa famille.
Jean que j’ai connue et beaucoup apprécié quand il est venu voir sont frère jumeau Pierre à Oloron,
il a laissé un très bon souvenir dans son passage au cours de cette visite. Quelqu’un a ne pas oublier.
qu’il repose en paix. un ami d’Oloron.
Merci Monsieur RIARD, j’ai eu plaisir de parler avec vous comme avec tous les amis de papa que j’ai eu au téléphone.
Vous êtes toutes et tous de belles personnes, à l’image de mon père qui comptait réellement pour vous, je l’ai entendu dans vos voix, vos souvenirs, vos témoignages. C’est tellement réconfortant.
Oui, ne l’oubliez pas, il veille sur vous là haut avec bienveillance.
Prenez soin de vous.
Il me manquera à jamais, alors je viendrai sur le site su BEC vous relire.
Son album sera versé aux archives, il l’aurait voulu.
Je compte sur Jacques pour faire le nécessaire.
Recevez chers tous toute ma reconnaissance,
Isabelle.