Jean PEYRE nous a quittés ce vendredi 9 avril

Jean PEYRE nous a quittés ce vendredi 9 avril

Debout de gauche à droite Sirat-Mothe-Tournoux-Bassenave-Peyré-Brouzeng-Laboille-Maurer. Accroupis de gauche à droite Mandard-Jouaret-Tible-Liet-Vidal-Dousse-Theodoly J.

Hommages :

Hommage de Philippe Darmuzey

Jean Peyré, ce fut à la fois une fondation et un fondement aussi durable et indestructible que moral du BEC. Michel Lenguin, seul, peut capturer l’immensité béciste de ce grand Monsieur. Quand je suis arrivé au BEC à la fin des années 60, son aura indescriptible rayonnait sur toute une génération. Il faisait sentir aux jeunes pousses de ma génération soixante-huitarde qu’il les prenait sans discours sous son aile protectrice. J’ai gardé de lui l’image de la loyauté, la solidité et la rectitude y compris en mêlée fermée. Pensionnaire d’élite de la ‘grande volière’, Castéja fut grâce à lui (et autres Claroux ou Deluga) une accueillante auberge de jeunesse pour tout béciste frisant la délinquance nocturne. Je n’ai qu’un regret, au-delà de la tristesse, celui de ne pas l’avoir davantage côtoyé au temps de sa gloire béciste, de la force de son âge et de l’acier trempé de son caractère. 

‘L’esprit des stades’ joliment capturé par Yves Harté,  notamment celui du stadium universitaire,  garde le souvenir et l’image du sillon profond que ce pilier de mêlée de légende a laissé dans le terroir Béciste.

Philippe Darmuzey

debout de gauche à droite, Nelson Suq-Lauquet-Duthoit-Gaubin-Mothe-Deluga-Brouzeng-Peyre-Cole-Tarraube. Accroupis : Berthe-Dousse-Liet-Theodoly-Lenguin-Etchandy- Mandard.

Hommage de Michel Lenguin

FRERE  JEAN  !!     Un après-midi ensoleillé d’automne tu  arrivas “,bardé” de la rude éducation d’un père agriculteur, perpétuée par celle intransigeante du collège “privé” de Mauléon.  Tu es  tombé, ébahi dans cet essaim béciste bourdonnant où  chacun affute son esprit,  parfois plus soucieux de compétition narcissique que de réussite commune. .Quelques vieux caciques excellaient dans cet exercice et les tous nouveaux devaient pour s’affirmer, s’affranchir de cette tutelle.

A ta manière tu l’auras rapidement écartée: Le premier dimanche en terre adverse  le public t’identifia comme l’ennemi numéro 1 : Omniprésent, et d’une virilité dont jusque-là, le BEC n’avait pas la réputation.

Jean – 2ème en partant de la gauche

          Affaire conclue !   Sanglé dans notre maillot rouge, ton exceptionnel corps d’athlète, dopé par un régime d’ascète et un mental à toute épreuve participa à trois montées successives puis à ” l’épopée” d’une équipe  qui s’imposait à peu près partout : – Saint jean de Luz, Hendaye ,…etc.

Fait rarissime pour un béciste, Dans un contexte rugbystique noyauté par les pardessus locaux,  on t’aura confié le capitanat de la Côte d’Argent.

       Cet engagement sur le terrain, cette vitalité, tu l’as recyclé à l’invitation pressante de Jacques Latrille et Didou Pène qui nous avaient confié les clefs des” Anciens et Amis”  Dix années durant, nous avons étroitement, fraternellement communié pour la conduite de projets ambitieux. 

           Commissaire aux Renseignements Généraux de Mont de Marsan tu seras la plaque tournante de notre entreprise. Le succès de la collecte de fonds pour l’improbable  réalisation du club House nous te le devons. Comment ne pas rappeler ton efficacité concernant l’énorme chantier du CENTENAIRE  du BEC  chez les Anciens où ton implication absolue t’empêchera de jouir de la fête. Ta présence me réconfortait lors de notre volonté d’animer la ville de Bordeaux  et de réaliser des manifestations d’envergure.

           La minutie de ton administration, irritait parfois les nostalgiques de la “Belle époque”, celle de l’à-peu-près.

         Ce sont les règles d’une vie associative  que tu auras su fait respecter lors de ta  trentaine d’années en responsabilité

    Dans ta dernière épreuve, particulièrement douloureuse, ceux   qui  en d’autres temps ont humé avec toi  le camphre des mêmes vestiaires ; – Michel Mandard, Pilou Maurer, Loulou Darrieulat, PP.Prévôt, t’ont par leur présence nous l’espérons,, rassuré que cela en valait la peine .

         Les derniers rendez-vous seront ceux de ce Jeudi 15 avril   9h30  à l’église Sainte Clotilde du Bouscat , puis lors de l’inhumation à Abitain, le même jour dans son village natal d’Abitain à 15 heures. 

                 Tout simplement pour lui dire   Merci !

                  …      et ne pas désespérer  Rocquencourt .

Michel Lenguin