Chers amis Becistes,
Nous nous permettons de revenir vers vous afin de faire le point sur la situation du club-house et de notre présence au domaine de Rocquencourt.
Un grand nombre d’entre vous ont été alarmés par l’article paru dans le sud-ouest cet été.
Nous ne nous voilons pas la face : – Il y a effectivement un problème que nous sommes en train de résoudre.
Mais ne vous inquiétez pas tous les moyens ont été mis en œuvre pour que nous puissions continuer à faire à tout le moins la saison 2022-2023 sur notre terre ancestrale !
Quelques explications complémentaires s’imposent.
Après la perte du club-house historique du BEC rue de Cursol à Bordeaux (et certains sont encore sous l’émotion de leur première soirée là-bas) un endroit a été cherché pour ressouder les sections du BEC dans le souci de la convivialité qui nous anime depuis toujours.
Un terrain a été mis à notre disposition par l’Etat via la Ville de Bordeaux dans le cadre d’un bail de longue durée.
Les Anciens et Amis du BEC et son armada de l’intelligentsia bordelaise se sont alors cotisés pour construire le club-house que vous connaissez aujourd’hui.
Dessiné par notre architecte Pierre FERRET, notre club-house été inauguré en 1982, au grand dam des autres clubs girondins et bordelais jaloux évidemment de ce superbe outil de travail…
Peu à peu les installations se sont améliorées.
Bringuebalée de stades en stades, l’équipe fanion du rugby percevait son stade et ses tribunes, dédiés à notre cher André Lasserre, en 1993.
Récemment, comme vous l’avez vu, deux terrains synthétiques de haut niveau sont venus compléter les deux autres terrains de rugby, la piste athlétisme, la salle de musculation, le terrain de Squash et surtout le trinquet à mur à gauche où se tiennent toutes les compétitions de pelote basque du BEC et de Bordeaux.
Le bail de longue durée a pris fin en 2021, et l’Université, désormais propriétaire, a consenti au BEC une autorisation d’occupation temporaire de 9 mois expirant le 31 août 2022.
Ce délai devait être mis à profit par l’Université et le BEC pour mettre en place une convention plus large, comprenant à la fois l’occupation des locaux mais également le projet sportif du BEC pour les années à venir.
C’est donc avec une grande surprise, alors que les discussions se poursuivaient, que nous avons reçu une lettre de l’Université datée du 21 juillet 2022 qui nous informait que notre titre d’occupation ne serait pas renouvelé et que nous devions quitter les lieux le 31 août.
Le prétexte en était un avis partiellement défavorable de la Commission de Sécurité, qui s’opposait à la poursuite de l’exploitation des locaux, à l’exception notable de la salle de restaurant du rez-de-chaussée, des bureaux, de l’appartement, et des espaces réservés au Centre de Loisirs, qui n’empêche en rien la poursuite de l’exploitation actuelle.
Évidemment tout le monde a cru tout d’abord un sale coup du Stade Bordelais.
Enquête menée, ils n’y sont pour rien et bien au contraire nous font part de leur plus fort soutien !
Plus sérieusement évidemment sur le fond même du dossier il y a une situation juridique très surprenante.
En conséquence un pool de haut niveau des anciens et juristes du BEC (professeur d’université, juriste, avocat, notaire, juge, procureur, député etc..) se sont réunis pour analyser la situation.
Maître Nicolas BECquevort, notre avocat spécialisé en droit public et associé du cabinet CGCB, l’un des meilleurs cabinets en droit public de France, a été mandaté.
Le Tribunal Administratif a été saisi.
Tout sera fait pour que la saison 2022-2023 se déroule dans les conditions normales.
Nous sommes rentrés par la volonté du peuple Beciste et nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes, si cela dit quelque-chose à quelqu’un !
Non, non, non, le BEC n’est pas mort vous pouvez en être certain !
N’hésitez pas à transférer cette information à tous vos proches et par tous moyens à fin que personne ne soit mésinformé ou désinformé sur la situation.
Les entraînements ont repris de façon normale.
Non, non, non, non le BEC n’est pas mort (et que le Stade crève, malgré tout).
Pour le pool juridique – Max BARDET
Affligeant !
En arriver là ;
– Alors que le BEC, ce club mythique, chargé d’histoire et ayant donné depuis plus d’un siècle, à l’Université de Bordeaux des titres de noblesse en matière de sport universitaire avec de nombreux champions Olympiques et Nationaux ;
– Alors que des centaines de bénévoles n’ont cessé de donner, à travers le temps et sans compter, le meilleur d’eux-mêmes pour que ce Club « Universitaire » écrive de belles pages sportives en respectant une éthique que beaucoup nous envient ;
– Le BEC sans son intégration effective au sein de l’université perdra une grande partie de son identité et de son âme. Il deviendra un club lambda alors que jusque-là il était fier d’avoir cette appartenance à l’université de Bordeaux (avec toutes les valeurs morales et sportives que cela sous-entend) ;
– Alors que depuis des décennies, des dirigeants de haut niveau se sont investis à fond pour maintenir un lien privilégié avec les instances universitaires (régionales, nationales et internationales) ;
– Des milliers d’étudiants bordelais et de bénévoles universitaires passés dans ce club doivent aujourd’hui se retourner dans leurs tombes ;
– ….
Non ! Ce n’est pas acceptable en l’état et si le BEC ne veut pas mourir en abandonnant les valeurs qui l’ont portées jusque-là, il nous faut réagir sans tarder.
Cette procédure « juridique » en cours, qui nous est imposée est significative d’une société « malade » en perte d’identité.
Alors soyons solidaires et battons-nous contre ce vent mauvais.
Jacques Cougouille – Béciste depuis 1968.
Bravo Jacques !
Tu dis tout haut ce que tous pensent ( tout bas).
La grande Université laisse le vieux Club doyen de France au bord du chemin. Nous dirons dans la presse nationale par le menu quel simulacre de négociation ont été ces sept années de report en report imposées par les ambassadeurs-bureaucrates délégués par le Président de l’Université. Nous exposerons le lâchage du BEC sur l’autel de la réforme pour l’autonomie et l’équilibre financier de l’Université.
125 ans de valeurs, de labeur, d’honneur, d’animation et de bénévolat pour être relégué au statut de vulgaire utisateur-payeur sur le campus originel…!
Les clameurs bécistes se sont tues pour laisser s’accomplir l’ordalie qui devait innocenter le Club réduit au banc des accusés. Des voix vont maintenant s’élever pour crier à l’infamie.
Et vous Monsieur le Président Tunon de Lara, du haut de votre tour d’ivoire d’où vous avez observé sans mot dire les 7 années de cette pseudo-négociation, parlez ! Expliquez-nous comment vous avez pu déléguer à vos salariés du sport les commandes d’une discussion léonine de 7 années d’embourbement. Comment, après 7ans, avec une autorisation d’occupation temporaire courant par défaut de progrès jusqu’au 31 aoùt 2022, on a pu laisser s’accomplir le geste scélérat d’un commandement judiciaire au BEC de quitter les lieux de son exercice au 31 août.
Parlez, Président, parlez,
ou taisez-vous à jamais en vous cachant derrière le voile qui occulte toute la belle et longue l’histoire entre Bordeaux, son Université et leur club universitaire le plus ancien de France.
MILESKER
J’ai pour ma part, avec l’autorisation de notre Président Jean-Marie écrit le mois dernier, a notre Maire de Bordeaux ,sachant que dans des circonstances identiques ,la Mairie de Lille avait pris fait et cause et obtenu gain de cause pour le Luc .
J’ai donc argumenté selon les termes exprimés par Jacques et Philippe en ajoutant l Action du Bec dans la Résistance, quelle soit bordelaise ,régionale, nationale ,ou internationale. !
De plus ,L’université utilise gratuitement le gymnase Nelson Paillou géré par la Mairie. Ceci était un échange de bons procédés entre le sport universitaire et le Bec utilisant les installations du Campus ;Non seulement cette négociation faisant l’objet d’un document écrit et signé par les deux partenaires a été unilatéralement rompue, mais s’y ajoute aujourd’hui une initiative non tolérable. Jean-Marie avait l’intention d’alerter Tunon de Lara
je pense que c’est une initiative opportune ,sachant que Jacques Latrille, Dominique Ducassou ,et Bernard Begaud furent présidents de lUniversité et du Bec .A cette occasion il serait nécessaire d’impliquer fortement le Maire de Bordeaux afin que la messe soit définitivement dite et les vêpres éventuellement jamais plus évoquées .
M.Lenguin