Chers amis,
L’automne est venu, saison ou tombent les feuilles mais aussi la lettre traditionnelle de relance pour ceux qui n’ont pas encore sacrifié à leur contribution annuelle.
A l’heure ou le club traverse quelques turbulences, il a plus que jamais besoin de notre soutien matériel.
Victime comme par le passé d’une décision institutionnelle aussi brutale qu’injustifiée compte tenu du dialogue engagé depuis sept ans sur sa place au sein de l’Université et pour la vie étudiante rien ne semble justifier le traitement infligé à un club plus que centenaire qui avait été incité à s’installer sur ce lieu il y a un demi-siècle en pionnier de l’animation d’un campus qui se voulait à l’image des universités américaines avec une prédominance des activités sportives.
.Et quarante ans plus tard le BEC est resté le seul à s’être installé sur le campus avec une véritable volonté des nouvelles instances universitaire de l’en déloger pour des raisons difficiles à percevoir, la fermeture s’appuyant sur une commission de sécurité qui ne la préconise pas. La vraie raison n’est peut-être pas à divulguer.
La section pelote ne peut plus fonctionner (trinquet fermé)
Le centre de loisirs (60 enfants) est fermé.
La section historique de rugby 250 licenciés, de l’école de rugby aux adultes n’a plus de lieu d’accueil pour les parents et les adhérents.
Qui plus est son terrain d’honneur, tribunes et vestiaires ont été rendus inutilisables par l’occupation des gens du voyage
Le siège social du Club doit être déplacé sur un site en centre-ville de Bordeaux avec le soutien de la municipalité.
Même si la date d’expiration des conventions qui permettaient au club d’occuper les lieux était connue depuis l’origine, rien ne permettait de prévoir cette position dure de l’Université alors que les discussions étaient engagées depuis des années et sans projet immédiat sur le site.
Cette situation à mes yeux scandaleuse venant d’une institution publique en charge de l’éducation dont fait partie l’activité sportive, a semble-t-il trouvé un écho auprès de certains élus et personnalités diverses et institutions représentatives. Les choses semblent évoluer dans le bon sens vers des solutions acceptables pour toutes les parties.
Evidemment cela ne se fera pas d’un coup de baguette magique et un coût. D’ores et déjà, le club doit s’acquitter d’une redevance pour l’utilisation des installations universitaires.
Laissons le président du club mener sereinement les discussions et faisons lui confiance pour arriver à trouver les solutions adéquates qui semblent en bonne voie, même s’il faudra s’adapter sûrement à une nouvelle façon de fonctionner.
Ce monument qu’est devenu le BEC au fil des siècles représente une conception du sport et de la vie en général qui ne doit pas disparaître.
Notre soutien ne doit pas faillir en ce moment difficile.
Jean-Bernard SAINT-PIC
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