Jacques Le Guillou vient de nous quitter .
Ces dernières années ,une maladie insidieuse l’éloignait des activités et des connaissances qui faisaient
de lui un interlocuteur efficace et familier .
Inutile de décliner ses origines qu’il aimait affirmer, alors que les responsabilités
familiales du moment ,lui avaient fait voir le jour en Algérie et vivre son adolescence au Maroc .
Une intelligence associée à un physique qui répondait à ses exigences, l’incitera a
accomplir des études en Education Physique et Sportive .Elles lui feront franchir les étapes successives
de différentes responsabilités,… dans les instituts formateurs des professeurs ,
puis Inspecteur Pédagogique Régional , fonction où il accompagnait , plutôt qu’il administrait un
jugement sur l’enseignant . Sollicité ensuite par la municipalité de Bordeaux, il s’attacha à réorganiser le
système éducatif . Enfin, le Recteur Pouille lui confia la responsabilité de Chef de Cabinet . En
conclusion, toute une.carrière inscrite en cohérence avec sa vocation !
Dynamique ,chaleureux ,empathique – beaucoup de bécistes pourraient
en témoigner- il éclairait ses propos articulés avec vivacité par un sourire appuyé, tel une ponctuation,
tandis que ses yeux ètonnamment bleus parachevaient l’exercice de conviction-séduction .
Il avait fière allure: un corps façonné par la pratique du basket
exercée au Bec :joueur , ensuite entraîneur .
Il assura plus tard avec succès la présidence de notre remarquable section de
pentathlon moderne .Un parcours bien construit, auquel son épouse Madeleine, professeur de lettres aura
concouru, associant au breton , sa personnalité basque
Jean-Marc, Sabine, Fabrice ses enfants , sont avec leur maman
dans la peine . Nous les assurons de notre sincère tristesse .
Michel Lenguin